Une petite découverte sympa

Décidement....

Afin de refaire ma toiture j 'ai acheté un gros lot de tuiles debut XXème siècle. Alors que manu et moi déchargions la deuxième remorque, voici ce que nous avons découvert sur une tuile gravée avant cuisson. Le passé est décidement très présent!.

"Martin Elie à Dennebroeuck"

à 20km de chez moi!

notre mascotte

Je ne résiste pas au plaisir de vous présenter la mascotte des blancs pignons: Tina.

Tina est la chienne du voisin le plus proche (à 300m de chez nous).Elle nous rend souvent visite!

Sa spécialité: lorsque nous laissons la porte ouverte pour faire secher le sol que nous venons de laver, Tina aime se promener dans la maison et sur le canapé avec des pattes sales...

son surnom (affectif): saletée....

GRAFFITI

Comme çà en passant, un beau graffiti découvert dans la grange, sur le jambage en pierre (qui regorge d'initiales).

"Camille Houiller, au 13eme d'artillerie à Vincennes, classe 1870"

J'adore retrouver ce genre de petits témoignages

Un barbecue "éconologique"

Petit clin d'oeuil à Thierry, le roi de l'éconologie!

Après en général 8 à 10h/jour passées à rejointer etc, j'ai eu envie de réaliser un barbecue fixe pour me changer les idées et acceuillir les amis!!

Pas question d'acheter un barbecu chez leroy Machin et bricotruc... trop cher et surtout très moche. J'ai alors fait le pari de réaliser un barbecue fixe à moindre frais qui s'intègre parfaitement avec le style de la maison. Ce barbecue est réalisé selon la technique du "rouge-barre) qui alterne rangées de briques et de pierres. Pour la pierre ca ira sachant qu'on a deux carrières sur notre terrain...

En rouge c'est marqué danger car des pierres peuvent tomber..y'a plus qu'à se baisser pour les ramasser et les tailler!

Bref j'ai récupéré des briques datées de 1800. Des briques que je démonte sur les ruines d'un pigeonnier effondré. Ce sont des briques qui avaient été cuites sur place, trèèèèèèès irrégulières donc, comme nous le montre la photo:

J'ai realisé une mini dalle à la chaux et au ciment blanc . puis j'ai réalisé la vôute du bas , monté la plateau et realisé la seconde vôute.

les blanches qui m'on servi à faire le patron des vôutes ont été récupérées aux encombrants et donné par mon cousin qui s en débarassait (agglo).

Le côut de revient de ce barbecue (qui n'est pas encore terminé) est de 80€.

50€ de briques réfractaires, le reste de sable et chaux.

Voilà ou j 'en suis pour l'instant, je dois encore faire une porte en bois pour fermer le dessous qui sert au stockage du bois et du charbon, trouver une grille etc etc.

Bah sinon je suis plutôt content du résultat!

Une belle découverte!!

A vrai dire ce n'est pas vraiment une découverte, plutôt une redécouverte!

Emilie qui rejointe le pignon du pigeonnier a pris cette photo d'une pierre sculptée qui se trouve tout en haut.

Nous savions qu'il y avait là une pierre sculptée mais a présent grace à l'APN on se rend mieux (Ahemm...) compte de ce qu'elle représente. Pour ma part, je pense qu'il s'agit de saint Martin, saint patron très répandu dans la région. Cette sculpture est probablement du XVIIIème siècle.

barres de fenêtres

Benoit Gilles, armurier (au sens médiéval du terme!!) et forgeron (http://www.metal-et-histoire.com/) m'a fabriqué les barres de fenêtres que vous voyez ici . Nous souhaitions mettre deux barres de fenêtres pour sécuriser les endroit ou nous stockons notre matériel de jardinage et de bricolage. Les barres sont en fer forgé, copiées sur un original du XVIIIème siècle.

un muret pour séparer la cour du jardin.

En février, une grue etait venue pour nous aménager la cour qui avant ressemblait à ce que vous voyez ici à gauche....Car avant, je ne vous raconte pas les emboubements à répétiton.... L'arbre a aussi été abattu puis déraciné.

On a posé un geotextile et étalé 80 tonnes de grattage de route qui sera dans 6 mois (après un an de "tassement") recouvert de gravillons blancs.

Il me fallait donc a présent séparer la jour du jardin (le jardin est derrière la grange dont on aperçoit un coin à gauche de la photo.)

Afin que ce muret s'intègre le mieux possible, j'ai décidé de le réaliser en silex bleu (comme on possède l ancienne carrière et que les silex dans la pierre étaient balancés dans un coin, c'est pas ce qui manque....).

J 'ai réalisé un fondation de 30 cm de profondeur en béton armé... J'ai honte mais je voulais que cette création soit pérenne. Sur la fondation j ai coulé un mortier batard ciment gris chaux de 3 cm d'épaisseur puis l'ai monté mon mur à la chaux nhl 3.5 et au sable 0/4.

Il m'a fallut apprendre à tailler les silex afin d'obtenir de belles facettes. Et voilà le résultat:

Merci à Maman pour les vasques en pierre.

le muret est couvert de plaques que j'ai faites moi même, mélange chaux- ciment blanc de moulage (j avais peur que la chaux ne résiste pas au gel, la pluie etc) qui ont été ferraillées avec de la feraille de récup goudronnée pour protéger le métal). J ai aussi fait deux marches: j'ai utilisé du grès de récup (gentilment offert par mon ami Arnaud) et du silex. Bien sûr, tout est lié à la chaux (un reste de NHL5).

Elle sont pas belles mes petites marches?

Plus qu'à virer les cassis qu'on voit en arrière plan (on va attendre novembre car on voulait pas les déranger pendant la belle saison).

Je suis assez fier de mon petit muret mais du point de vue de la disposition et de la taille des silexs, j'ai un tas de choses à améliorer, surtout quand on compare au solin du mur d'enceinte (de 1762) ou les silex sont carrement taillés en sorte de briquettes!!, voyez plutôt:

la restauration du pignon

Le pignon donnant sur la rue était en très mauvais état. Vous le verrez plus tard sur les photos (en fait je vousvoyez l'état actuel du pignon (après 10 jours de travail) et quand j aurais retrouvé mon ancien appareil, je posterai les photos de l'état dans lequel on a trouvé le pignon à notre arrivée.

Ce pignon est un pignon dit "flamand". Le muret de briques qui dépasse la toiture est nommé 'wambergue'.

La 'wambergue' protège la toiture du vent. Elle est ici faite en briques appareillées en "épi" ou en "harpe".

Le boulot a été de:

-rempierrer le pignon

-replacer des briques

-rejointer toute la 'wambergue'

-reboucher les coins des pierres brisées avec un mortier de chaux très dosé en chaux (pour la couleur).

Nous avons utilisé de la chaux NHL5 et du sable 0/4. (1 de chaux pour 4 de sable).

Cela tiens très bien.

Restaurer ce pignon tient de l'exploit:

-11 m de haut

-donnant sur une route nationale ...

-L'échelle étant trop courte, on pose au sol une balle de paille (prétée par Gigi, mon pote agriculteur) dans laquelle on plante les pieds de l'échelle...dans le genre inconscients....

Un grand merci à Manu pour les heures passées sur l'échelle à rempierrer!!